Prolonger les échanges familiaux à distance
Comme cette famille que je décris dans l’encart ci-contre, vous possédez certainement au fond de vos placards d’anciennes photos imprimées que vous oubliez de regarder. Ils vous arrivent parfois, lors de réunions de famille, de vous pencher sur ces vieux clichés, parfois altérés, pour revivre des moments de vie familiale. Et si vous offriez à vos proches, la possibilité de les consulter à leur guise ? C’est tout l’intérêt de cet espace numérique sécurisé et secret qui donne accès aux archives familiales à tous les protagonistes autorisés. Non seulement vous donnez à vos frères, à vos sœurs, à vos enfants, vos parents, etc. de regarder vos photos, mais en sus, les commentaires et anecdotes personnelles sont bienvenus ! Ainsi, troquez vos souvenirs, confrontez vos réalités, vos impressions et tout cela à distance.
Contribuez ainsi à étendre la connaissance familiale, à œuvrer pour la fabrique de la famille grâce à ce site Internet qui lui est entièrement dédié.
Une insoupçonnable découverte dominicale
De la buée verglacée sur les fenêtres du salon ternit l’éclat de la verdure du jardin où trônent les branches blanchies d’arbres au repos. De rares flocons de neige parsèment ce tableau hivernal
que la famille observe depuis le canapé où elle s’est réunie.
À quelles occasions créer un site familial ?
Lors d’un déménagement, vous ne savez que faire de tous ces documents dont vous avez de la peine à vous départir sans avoir forcément ni le temps ni l’espace pour les entreposer, les ranger, les classer. Je vous propose de scanner les éléments les plus pertinents pour les disposer sur un site Internet privé auquel votre entourage aura accès.
Lorsque son dernier habitant meurt, un logement doit être vidé. Or il regorge d’archives de photos, de documents dont les proches ont bien du mal à se séparer, sans disposer d’assez de temps pour les trier. Plutôt que de les jeter ou de les répartir tant bien que mal entre les descendants, je vous numérise les documents les plus significatifs (papiers administratifs, photographies, notes ou écrits confidentiels…) et je les publie sur ce site internet privé.
Toutes les fêtes familiales représentent une opportunité pour concevoir un site familial privé. Les anniversaires, les noces de mariage, les fêtes des parents, Noël…
À qui offrir un site des archives familiales ?
Vous êtes la première personne intéressée par une telle démarche de publication des archives familiales, alors offrez-vous-le !
Vous avez à cœur de transmettre votre histoire à vos descendants dont le nombre ne cesse de croître. Via ce site internet, l’accès à vos archives particulières est également réparti entre tous.
Vos parents détiennent des archives qui vous concernent et vous aimeriez les consulter sans les déposséder ? Le site Internet vous permet cela.
Vous avez un frère ou une sœur qui prend l’histoire familiale très au sérieux. Vous percevez son intérêt marqué pour les récits de famille. Pour son anniversaire, offrez-lui la chance de consulter à loisir toutes les archives scannées. Ce sera également un média pour partager vos souvenirs communs sur cet espace numérique sécurisé.
Comment se construit un site Internet familial ?
Vous êtes tenté par la conception de votre site familial ? Tout commence par un premier entretien, sans engagement, pour délimiter les contours de ce projet en devenir. Vous décidez des personnes qui y auront accès, celles qui nourriront le contenu et quels sont les documents à partager… Vous déterminez aussi le besoin de rédiger un récit familial. Vous fixez également votre budget et les interviews à réaliser ou non pour alimenter le site.
Après plusieurs cas de figure s’imposent :
1- Vous avez d’ores et déjà sélectionné un volume d’archives pour votre site familial. Je me charge de les scanner avant de les publier en ligne en les inventoriant par thème. Pour ce faire, je vous pose un certain nombre de questions en lien à votre histoire familiale.
2- Vous n’avez pas effectué de tri, je me propose de le faire pour vous après un échange avec le propriétaire des archives pour classifier cette documentation.
Chaque famille a ses particularités. Je m’adapte à chacune d’entre elles. Vous avez assurément un objectif à vouloir exploiter vos fichiers familiaux. Je veille à ce que cet objectif soit atteint.
Je vous soumets la structuration du site et tous les écrits. Après votre accord, je m’assure que mise en ligne soit conforme à vos souhaits.
Témoignages
« Je suis très reconnaissante à Cécile d’avoir pris l’initiative de construire ce site qui retrace l’histoire de ma famille (nos parents, grands-parents et même au-delà, à la fois du côté paternel et maternel) après avoir rassemblé à la fois les témoignages de certains membres de la famille et scanné des photos et des documents officiels de toute sorte. Cela représente un énorme travail de recherche pour compulser et vérifier chaque fait et elle était la seule, de par sa formation scientifique, à pouvoir le faire de cette manière, fiable et rigoureuse.
Je trouve que ce travail est fondamental pour chacun d’entre nous car il nous permet d’avoir une vision précise de notre histoire familiale à travers des faits, des anecdotes et l’arbre généalogique et tout ceci en la resituant dans l’Histoire générale de chaque génération, vécue dans leur pays respectif.
C’est passionnant et très important car nous avons tous, à un moment donné, ce besoin de retrouver nos racines et de comprendre notre histoire pour savoir d’où nous venons, pour mieux se connaître.
Parfois, cela permet d’identifier des choses oubliées, ignorées, voire secrètes ou des schémas de répétition (dans les noms, prénoms, dates de naissance ou faits) qui permettent de révéler des blessures qui se transmettent de générations en générations.
Cette démarche peut donc être le point de départ d’une libération d’anciennes blessures pour toute une lignée ! C’est donc un travail nécessaire et même indispensable.
C’est pour cela que je l’en remercie vivement et j’encourage chacun à entamer ce processus qui peut être fondateur pour sa propre construction et peut parfois être une voie de guérison pour toute une famille.
Mais un conseil : n’attendez pas la disparition de vos proches pour récolter ces précieuses informations car le temps passe et emporte avec lui les souvenirs et les personnes et il devient parfois difficile de reconstituer le puzzle. »
Valérie F.
Assistante de gestion
Une insoupçonnable découverte dominicale
De la buée verglacée sur les fenêtres du salon ternit l’éclat de la verdure du jardin où trônent les branches blanchies d’arbres au repos. De rares flocons de neige parsèment ce tableau hivernal que la famille observe depuis le canapé où elle s’est réunie. Pour défier cette météo glaçante, un magnifique feu de bois crépite au fond du foyer d’une cheminée. Pierre et Marie ne masquent pas leur joie d’avoir leurs jeunes adultes d’enfants à la maison ce dimanche après-midi. Le copieux déjeuner vient de se terminer.
Sophie, leur fille aînée, est affalée sur le sofa, emmitouflée dans un plaid moelleux, chaussettes de laine aux pieds, et tenue de jogging obligée pour maintenir le standing de décontraction ambiant. Lassée de zapper indéfiniment avec sa télécommande brandie en direction de la télévision, sans trouver le programme qui la comblerait, elle finit par lancer à l’assemblée l’idée de regarder les photos de famille. Son frère cadet, Arthur, feint de ne pas entendre la proposition. Il poursuit l’interminable défilé des vidéos Tik Tok sur sa dernière acquisition, le nouvel Iphone. L’objet qui vient de le délester de la moitié de son salaire du mois. Il a donc bien l’intention de le rentabiliser son fucking Iphone. Le nez plongé dans ce rectangle d’électroniques, Arthur continue de faire la sourde oreille quand ses parents, eux, sautent sur l’occasion pour aller déterrer du fin fond des placards la boite à photos qu’ils s’étaient promis de trier, un jour.
Sophie, revigorée par l’enthousiasme parental qui fait suite à sa proposition, se redresse pour accueillir sur ses genoux, la première boîte magique que lui tend sa mère. « Je crois que c’est la plus ancienne de notre collection. Elle devait appartenir à mamie. Je n’ai jamais vraiment eu le courage de m’y replonger. » Tiens, tiens, cela attise d’autant plus la curiosité de Sophie qui s’empresse de plonger ses mains dans ce contenant mystérieux. Pierre et Marie s’installent à ses côtés, l’obligeant à décaler son derrière de quelques centimètres. Arthur, quant à lui, maintient sa position de geek, assis sur le crapaud à accoudoir, tout juste rénové et recouvert d’un velours côtelé bleu nuit, de toute beauté.
« Et là, c’est qui sur la photo ? demande Sophie à son père.
– Je crois bien qu’il s’agit de mon grand-oncle, celui qui était militaire dans la marine. Je ne l’ai pas bien connu, mais mon père lui vouait une admiration sans borne. J’étais trop jeune pour me souvenir de ce personnage que je n’ai peut-être croisé qu’à trois ou quatre occasions, répond Pierre.
– Pourquoi ne le voyais-tu pas plus souvent ? questionne Sophie.
– Il était basé à Brest, et nous, avec tes grands-parents, nous vivions en région parisienne.
– Ha bon ? Vous avez vécu près de Paris ? Mais c’était quand ? Je ne savais pas. Je croyais que vous vous étiez rencontré ici, en Savoie.
– C’est étonnant, je pensais que nous en avions déjà parlé. » ajouta Sophie.
C’est alors que Sophie et Pierre, à tour de rôle ont raconté cet épisode de leur vie, certes furtif, mais néanmoins fondateur de leur histoire de couple. Finalement, Arthur finit par lâcher son maudit téléphone portable pour rejoindre la discussion et apprendre quelque chose de nouveau sur ses parents qu’il pensait pourtant bien connaître. Arthur et Sophie repartiront dans leur domicile respectif nourris d’une meilleure connaissance et de compréhension de leur histoire familiale.
Néanmoins, les photos provocatrices du dévoilement du passé parental retrouveront le fond de la boite à images. Sophie aurait bien aimé emporter une trace de cette histoire tout juste révélée, mais elle n’a pas osé déposséder son père de ce trésor iconique. Alors viendra peut-être un autre dimanche où ensemble, ils se resserreront tous les quatre sur ce canapé à l’assise déformée pour ressortir ces clichés trop souvent enterrés.
Et si au lieu de les cloîtrer dans des rectangles cartonnés vous décidiez de les partager sur un site familial privé ? La photo du grand oncle, vous pourriez alors l’annoter et la commenter avec d’autres membres de la famille. Et si votre tante avait des souvenirs plus précis ? Quelle anecdote pourrait vous révéler le beau-frère dont il partageait la caserne ?