Sophie Favrolt, relectrice et correctrice professionnelle
Sophie est passionnée par le monde du livre, au sein duquel elle exerce une multitude de métiers. Pour ma part, je la sollicite pour la correction ortho-typographiques et syntaxiques de mes textes, mais pas seulement. Grâce à la richesse de son bagage littéraire, Sophie établit un diagnostic approfondi de mes écrits en cours d’élaboration en m’offrant des suggestions tant sur le fond que sur la forme. Elle adore ça et moi aussi Ce qui rend notre collaboration si précieuse, c’est qu’elle souligne avec bienveillance les imperfections de mes premiers jets d’écriture. Ainsi, au fil de ses relectures et grâce à une confiance grandissante, je me perfectionne. Ensemble, nous faisons naître une version améliorée et affinée de mes récits. Travailler avec Sophie va au-delà de la simple correction, c’est un voyage vers l’excellence narrative que je savoure à chaque étape. »
Sandrine, C’est de famille – Pop com’
Graphiste recherche biographe « désespérément »
Saint-Genis-Pouilly, le 27 avril 2020, 8h04 : jour ordinaire. J’allume mon ordinateur où s’affiche automatique ma boite mail. Tandis qu’une floppée de bips résonnent, je découvre les emails qui se sont accumulés depuis la veille au soir. Je scrolle cette liste infinie en jetant un œil sélectif à l’abondante production de publicités digitales dont je suis le destinataire. Je freine mes élans de découvrir les monts et merveille promis par des marketeurs aguerris. Avec concentration et volonté, je poursuis ma navigation parmi ce flot de messages quasi continu. Je classe ceux que je relirai ultérieurement pour y répondre sereinement. Je reprends cette lecture verticale quand, perdue au milieu de cette immensité informationnelle, je remarque un courriel dont l’objet m’interpelle : « Graphiste spécialisée en généalogie recherche biographe ». Mentalement, je ne peux m’empêcher de terminer la phrase par un « désespérément ». Les moins de cinquante ans ne peuvent pas comprendre, je sais, mais comme je le disais précédemment, je ne peux pas m en empêcher. Intriguée, j’ouvre l’email pour lire dès les premières lignes que cette professionnelle, en quête de biographe, m’a repérée !!
« Chère Madame Frank, J’ai découvert votre compte Instagram et je souhaitais vous contacter, car j’ai vraiment apprécié votre page et votre univers », écrit-elle. Vous admettez que c’est tentant de poursuivre. Alors je lis la suite :
« Je suis graphiste spécialisée en généalogie et à la recherche d’un partenariat avec une biographe, car j’ai la conviction que nos métiers sont complémentaires. Nous avons toutes deux à cœur de valoriser les histoires de vie et de les mettre en lumière. »
Avant de conclure, elle m’invite à l’appeler pour discuter d’un partenariat potentiel. Qu’auriez-vous fait à ma place ? Vous l’auriez appelée ? Bien entendu que je me suis empressée de lui répondre et de lui proposer un rendez-vous téléphonique.
Une collaboration foisonnante de créativité
Depuis cet échange un samedi matin à 10 h, en pleine pause sociale forcée, nous avons amorcé une collaboration qui n’a pas failli depuis. Nous foisonnons de projets, de sujets, de créations. Je la sollicite pour la mise en page des textes biographiques que j’écris. Elle me recommande quand un de ses clients souhaite raconter son histoire.
En duo, nous ne cessons de créer et d’innover. Sandrine a la capacité de sublimer un texte dans un univers graphique personnalisé, guidée par son écoute et sa sensibilité. Au-delà de notre passion commune pour la transmission, nous partageons des valeurs communes. Travailler ensemble est une belle aventure humaine sans cesse renouvelée.
Jane del Pozo, ma photographe attitrée
J’ai fondé Vimage début 2020. Très vite, j’ai cherché des collaborations pertinentes pour mon activité de biographe. Ma volonté de lier les mots aux images m’incitait naturellement à contacter les photographes de ma région. Jane del Pozo fut la première à me répondre. Bravant la terrible épidémie, munies de nos boucliers de tissu bleu, nous nous sommes rencontrées au café du village pour faire connaissance.
C’est là que Jane me fit part de son intérêt pour les sagas familiales. Elle découvrit l’importance de la sienne grâce à son oncle paternel. En effet, ce dernier entreprit de révéler l’histoire migratoire de cette famille polonaise prise dans les tourments de la Seconde Guerre. Jane comprit, à la lecture de son ouvrage, qu’elle était plus qu’Anglaise. Une partie de cette identité d’exilé polonais la traversait également. Nous partagions ce même sentiment avec ma branche paternelle hongroise.
Dès lors, notre collaboration allait presque de soi. La sensibilité de Jane se manifeste dans son regard de photographe tandis que je mets la mienne au service de l’écoute et de l’écrit.
Je lui confie la valorisation de mes objets professionnels et de mes créations.
J’ai retracé sa biographie de photographe.
Nous nous retrouvons aussi mensuellement dans le cadre du cercle des indépendantes du Pays de Gex pour des échanges solidaires.